lundi 24 février 2014

Le hashtag ou l'irrésistible besoin de tout catégoriser

Selon Twitter la définition d’un hashtag est : «Le symbole #, appelé hashtag, est utilisé pour signaler des mots-clés ou des sujets dans un Tweet. Il a été créé par les utilisateurs de Twitter comme moyen permettant de catégoriser les messages


«Catégoriser les messages»

Voilà l’expression qui me fait sourciller. Aujourd’hui tout doit être catégorisé. Les gens sont classés selon leurs poids, leurs études, leurs âges. Il y a toujours une petite case quelque part qu’on doit cocher pour se catégoriser. On doit absolument faire partie de quelque chose.


Exister par soi-même, sans être dans un silo quelconque : IMPOSSIBLE!!

Même nos réflexions se doivent d’être classées sur Twitter (et on a vu l’apparition du hashtag dans d’autres médias sociaux aussi).



La musique que j’écoute, elle aussi, se doit d’être mise dans une catégorie. Il s’en suit un mélange de style pas possible comme du rock-punk-western-post-garnotte comme le chante Gwenwed dans Stuck. Un artiste qui veut faire une demande de subvention pour produire un album ou pour s’inscrire à l’ADISQ se doit de se définir un style bien précis qui cadre avec certaines catégories
imposées.

La liste des catégories ici.

Malheureusement pour eux, ils ne peuvent définir leur propre hashtag. Ils doivent se mouler au hashtag «tendance» pour bénéficier de l'appui de ces organismes.


Et vous? Faites-vous partie d'une seule catégorie ou vous êtes plutôt un mélange éclectique de plusieurs?

Pour vous divertir :

Ceci était mon cinquième et dernier billet et avec la semaine de relâche qui approche ; j’ai décidé de vous faire vivre l’été et les vacances un peu plus tôt que prévu.

Voici le clip Vacances de 87 (feat. French Horn Rebellion) du groupe Le Couleur. Ils font du disco-électro-pop-french !

mercredi 19 février 2014

On assume? ou pas?

Le propos de mon premier billet de blogue sur la célébrité après le web inspira Monsieur Claude Malaison qui invita Mère Indigne à venir nous parler de la naissance de son blogue. Et moi, mon blogue? Serait-il né si l’obligation d’en créer un pour mon cours de communication interactive en entreprise n’avait pas été là?

Qui suis-je pour étaler mes opinions et mes états d’âme sur une plate-forme comme celle-ci? C’est en voulant créer mon compte sur blogger que j’ai réalisé que j’avais déjà tenté une incursion dans l’univers des blogueurs en 2008. J’avais déjà un compte actif.

Cependant aucun billet n’avait vu le jour depuis cette époque.
 
 

Je me rappelle une vague envie de créer un blogue musical et ensuite, le doute, une peur de me mettre quelques musiciens à dos si j’avouais sur la place publique que, finalement, je trouvais leur riffs de guitare peu accrocheur ou que je trouvais qu’ils se regardaient bien trop les pieds. (Vous connaissez? C’est le syndrome du guitariste qui trouve qu’il a franchement de beaux souliers et qui passe tout le spectacle à se regarder les pieds au lieu de regarder la foule qui a payé un bon prix pour aller le voir!) Il faut dire qu’à l’époque, j’offrais un service de consultation en recherche de financement culturel et que certains de ces artistes étaient mes principaux clients. Il était donc préférable de se taire.
 
 

Finalement, publier sa pensée ou son opinion sur les réseaux sociaux; c’est un peu comme si on affichait son avis sur quelqu’un ou quelque chose sur un immense panneau réclame en bordure de l’autoroute. Pense-t-on vraiment à l’impact qu’un message peut avoir avant de le publier? Sommes-nous vraiment prêt à assumer tout ce qu’on peut dire ou laisser comme trace sur le web?
 
 
 

Pour vous divertir :

Le clip Motocross de Jimmy Hunt. Gagnant du Vidéoclip de l’année au GAMIQ en 2011. Jimmy Hunt qui sera en spectacle gratuit, le 21 février 2014, dans le cadre du festival Montréal en lumière. C’est une belle occasion d’aller vérifier s’il se regarde les pieds!
 

mardi 18 février 2014

Des traces d'éternité

Suite au passage de Adele Mcalear en classe et de son exposé sur les testaments numériques;  je me suis mise à m’interroger sur les traces que nous laissons sur le web. Serait-ce une façon de s’assurer une certaine éternité? Ou bien d’obtenir un statut social différent?

À une certaine époque, l’homme le plus influant d’une communauté se voyait attribuer la meilleure place dans l’Église.  Le maire d’un village pouvait rêver d’une rue à son nom. Un personnage important ou un athlète pouvait voir son nom s’afficher devant une école ou un aréna. Aujourd’hui, la gloire s’atteint lorsqu’on devient maire d’un lieu dans foursquare. Le maire d’un lieu bénéficie d’avantages souvent très intéressant dans ce dit lieu; un peu comme le notaire ou le médecin du village qui avait sa place à gauche de monsieur le curé.

 
Les réseaux sociaux auraient-ils remplacé l’Église? Trouvez-vous que Twitter et Facebook sont un peu la version moderne du perron d’Église? Personnellement, je pense que oui; on s’y met au courant des derniers potins; on y fait connaissance avec le petit dernier et on planifie notre prochain souper entre amis.

Et ces traces que nous laissons un peu partout sur les réseaux sociaux, billets de blogue, messages sur la page d’amis Facebook, commentaires sur des forums de discussion, tweets sur Twitter, n’est-ce pas la façon 2.0 de faire sa marque dans la société?

Pour vous divertir :
une vignette du groupe Palais avec la chanson Amnésie et pour faire suite à mon précédent billet : leur album est disponible en téléchargement gratuit ici.





dimanche 9 février 2014

La musique au temps du numérique




L'industrie de la musique a connu une réelle révolution ces dernières années. La possibilité de télécharger légalement ou non... donc, d'avoir accès à de la musique de façon quasi instantanée et gratuitement a changé la donne pour la plupart des artisans de la musique.

Les habitudes d'achat des consommateurs de musique ne sont plus les mêmes. Les ventes d'enregistrement sonores sur support physique ont subits une baisse de 22.8% au Québec entre 2008 et 2012.


 
 
Pourtant la vente de musique numérique n'a pas suivi la tendance. La part du marché des pistes téléchargées est en hausse mais n'a pas encore atteint un niveau semblable à celui des ventes des albums physiques. Il s'achète donc beaucoup moins de musique qu'avant au Québec.
 
 
Certain groupe québécois, Mister Valaire fut le premier, ont choisi d'offrir leur musique gratuitement ou de demander aux gens une contribution volontaire en échange du téléchargement de leur album. Pour leur album Friterday Night  le nombre de téléchargements légaux et gratuits est passé de 5000 (en novembre 2007), puis à 10 000 (en mars 2008), à 15 000 (en juin 2008), à 20 000 (en septembre 2008), à 25 000 (en décembre 2008), puis à 30 000 (en mars 2009). Source: Musique 2.0 - Guillaume Deziel.
 
 
Mister Valaire a-t-il trouvé la formule 2.0?
 
D'autres groupes comme Radiohead on aussi suivi cette tendance à l'international. Donner sa musique, est-ce maintenant devenu la façon de faire? La diffusion gratuite de sa propre musique assure à l'artiste la circulation d'enregistrements de qualité et lui permet de rejoindre un public plus large. Ce même public qui, plus tard, aura peut-être envie de payer pour voir cet artiste sur scène.   
 
Et vous? Payez-vous votre musique? Est-ce que vous achetez encore des disques sur support physique? Est-ce que vous téléchargez légalement sur des sites comme iTunes, Bandcamp ou Zik?
 
 
 
 
Personnellement, je préfère payer ma musique. J'achète souvent des disques vinyles car je trouve l'objet beau et que j'aime le rituel que requiert l'écoute d'un 33 tours. Sinon, je télécharge via iTunes sur mon iPhone pour la rapidité d'accès à une immense bibliothèque.

Pour vous divertir: le vidéoclip de l'année au Gala de l'ADISQ 2013. Un vidéoclip avec des chats; tourné par des chats. C'est le summum de la vidéo de petits chats mignons!
 
La journée qui s'en vient est flambant neuve du groupe Avec pas d'casque.

dimanche 26 janvier 2014

Greta Garbo

Greta Garbogrande actrice du cinéma muet, est une des seules qui a réussi son passage vers le cinéma parlant. C'est dans le film Anna Christieparut en 1930, que les cinéphiles ont pu entendre sa voix pour la première fois. Ce film connu un véritable succès. Elle avait réussi à s'adapter à ce nouveau média! Plusieurs acteurs de cette époque n'arrivèrent pas à réussir cette transition et leur carrière s'arrêtèrent aussitôt.  



Dans cette ère des médias sociaux et de la gloire instantanée, plusieurs bloggeurs et stars du web aspirent à une carrière au-delà de la plateforme internet. Certains se démarquent du lot et émergent. D'autres deviennent de véritables étoiles. Plusieurs obtiennent un succès local. Alors que la grande majorité entretient un blogue du dimanche et n'aura que quelques clics de ses amis et familles.

Au Québec, Caroline Allard, alias Mère indigne, a vu ses états d'âme de maman et ses billets de blogs rigolos transposés à la télévision dans les Chroniques d'une mère indigne. Il y a eu les livres, petits recueils des billets du blog ainsi que le livre Chronique d'une fille indigne qui est un dérivé de l'idée de départ. Bref, cette maman a su bien réussir sa transition du web vers d'autres médias.





Aux États-Unis, il y a eu plusieurs histoires de succès dont seule Hollywood a le secret! Le blog de
Julie Powell, un récit de ses déboires culinaires inspira un livre Julie and Julia: 365 Days, 524 Recipes, 1 Tiny Apartment Kitchen et un film Julie and Julia mettant en vedette Meryl Streep et Amy Adams.

Il existe de belles histoires de succès après la notoriété du web. Et vous? Avez-vous d'autres exemples de gens qui ont réussi la transition de la vie virtuelle vers la vie réelle?

Pour vous divertir: Un clip du groupe Balmoral qui fut l'inspiration pour ce billet. "La réalité dépasse la fiction."