mardi 18 février 2014

Des traces d'éternité

Suite au passage de Adele Mcalear en classe et de son exposé sur les testaments numériques;  je me suis mise à m’interroger sur les traces que nous laissons sur le web. Serait-ce une façon de s’assurer une certaine éternité? Ou bien d’obtenir un statut social différent?

À une certaine époque, l’homme le plus influant d’une communauté se voyait attribuer la meilleure place dans l’Église.  Le maire d’un village pouvait rêver d’une rue à son nom. Un personnage important ou un athlète pouvait voir son nom s’afficher devant une école ou un aréna. Aujourd’hui, la gloire s’atteint lorsqu’on devient maire d’un lieu dans foursquare. Le maire d’un lieu bénéficie d’avantages souvent très intéressant dans ce dit lieu; un peu comme le notaire ou le médecin du village qui avait sa place à gauche de monsieur le curé.

 
Les réseaux sociaux auraient-ils remplacé l’Église? Trouvez-vous que Twitter et Facebook sont un peu la version moderne du perron d’Église? Personnellement, je pense que oui; on s’y met au courant des derniers potins; on y fait connaissance avec le petit dernier et on planifie notre prochain souper entre amis.

Et ces traces que nous laissons un peu partout sur les réseaux sociaux, billets de blogue, messages sur la page d’amis Facebook, commentaires sur des forums de discussion, tweets sur Twitter, n’est-ce pas la façon 2.0 de faire sa marque dans la société?

Pour vous divertir :
une vignette du groupe Palais avec la chanson Amnésie et pour faire suite à mon précédent billet : leur album est disponible en téléchargement gratuit ici.





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