Qui suis-je pour étaler mes opinions et mes états
d’âme sur une plate-forme comme celle-ci? C’est en voulant créer mon compte sur
blogger que j’ai réalisé que j’avais déjà tenté une incursion dans l’univers
des blogueurs en 2008. J’avais déjà un compte actif.
Cependant aucun billet n’avait vu le jour depuis cette
époque.
Je me rappelle une vague envie de créer un blogue
musical et ensuite, le doute, une peur de me mettre quelques musiciens à dos si
j’avouais sur la place publique que, finalement, je trouvais leur riffs de
guitare peu accrocheur ou que je trouvais qu’ils se regardaient bien trop les
pieds. (Vous connaissez? C’est le syndrome du guitariste qui trouve qu’il a
franchement de beaux souliers et qui passe tout le spectacle à se regarder les
pieds au lieu de regarder la foule qui a payé un bon prix pour aller le voir!)
Il faut dire qu’à l’époque, j’offrais un service de consultation en recherche
de financement culturel et que certains de ces artistes étaient mes principaux
clients. Il était donc préférable de se taire.
Finalement, publier sa pensée ou son opinion sur les
réseaux sociaux; c’est un peu comme si on affichait son avis sur quelqu’un ou
quelque chose sur un immense panneau réclame en bordure de l’autoroute.
Pense-t-on vraiment à l’impact qu’un message peut avoir avant de le publier? Sommes-nous
vraiment prêt à assumer tout ce qu’on
peut dire ou laisser comme trace sur le web?
Pour vous divertir :
Le clip Motocross de Jimmy Hunt. Gagnant du Vidéoclip
de l’année au GAMIQ en 2011. Jimmy Hunt qui sera en spectacle gratuit,
le 21 février 2014, dans le cadre du festival Montréal en lumière.
C’est une belle occasion d’aller vérifier s’il se regarde les pieds!
J'ai eu la même impression que toi en commençant le blogue pour le cours... Si ce n'était pas du cours, aurais-je commencé à bloguer? Et effectivement, je ne crois pas que j'aurais eu l'initiative de le faire, parce que comme tu as bien dit : qui suis-je pour laisser ma trace?
RépondreEffacerStéphanie